Leur société

La désillusion de Laurent Berger

Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, est mécontent : avec seulement deux accords de branche sur 50, les patrons ne se sont pas engagés assez vite sur des contreparties au pacte de responsabilité. Il attend du gouvernement « un discours extrêmement virulent » à leur égard. « Il faudra faire le bilan de la loyauté du patronat » et, en fonction de cela, « décider au printemps prochain si en 2016 et 2017 des aides sont allouées ou pas. »

Et il ajoute : « J'attends du patronat qu'il fasse sa part du boulot. Moi j'ai fait la mienne. »

Ça, on n'en doute pas. Mais le patronat est ingrat, même envers les adeptes loyaux des accords à tout prix.

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