Dans les entreprises

L’esclavage ne coûte pas cher

Le patron d’une supérette de Boulogne, dans le Pas-de-Calais, a employé pendant trois ans un migrant afghan sans papiers, le faisant travailler sans limite, le payant de la main à la main et le logeant dans le magasin. Le patron a évidemment profité de la situation précaire de son employé. Le magistrat chargé de l’affaire a estimé que le travailleur a touché durant tout ce temps l’équivalent d’un euro de l’heure !

En vertu de quoi, le patron a écopé d’une peine de six mois de prison avec sursis et de 3 000 euros d’amende. Cet esclavagiste est encore gagnant dans l’affaire.

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