« Sans la police et la gendarmerie, il n’y a pas de manifestation », ont affirmé en chœur le préfet de police de Paris et le ministre de l’Intérieur, Darmanin.

Les centaines de manifestants en garde à vue, le jeune photographe blessé lors de la manifestation du 19 janvier, et ceux qui, lors de celle organisée contre la méga-bassine de Sainte-­Soline, ont été victimes de lancers de grenades de police à hauteur d’homme, apprécieront.

S’il est une chose que le mouvement a appris à des milliers de travailleurs, de lycéens ou d’étudiants, c’est que les forces de police sont d’abord là pour intimider les manifestants et les dissuader de se mobiliser.

La conclusion est à l’inverse de celle du minis­tre : sans police, il y aurait plus de manifestants.