Dans les années 70, la mise en service des centrales nucléaires avait entraîné une surproduction de gasoil dans les raffineries. Les pouvoirs publics ont fait le choix de favoriser fiscalement le diesel. Les constructeurs comme Renault et Peugeot en ont bien profité. Mais après le scandale du Dieselgate, en 2015, sur le trucage des tests de pollution des moteurs diesel, la concurrence des fabricants chinois et surtout les subventions publiques conséquentes pour l’électrique, les constructeurs automobiles se mettent tous à la voiture électrique.

Pourtant la production d’une voiture électrique émettrait deux fois plus de CO2 que celle d’une voiture thermique. Son poids et la taille des batteries augmentent la production de particules fines liées à l’usure des pneumatiques. Il reste bien sûr le recyclage des batteries pratiquement inexistant.

En fait, il n’y a pas d’énergie miracle. Mais à chaque fois, le choix de telle ou telle énergie s’est fait en fonction des intérêts privés des capitalistes aidés par l’argent public.