Brève

Hôpital Saint Antoine (Paris 12e)

Le manque de personnel

Hôpital Saint Antoine (Paris 12e) : Le manque de personnel
Le manque de personnel

De bien des services, montent les mêmes échos sur le manque de personnel à l'hôpital : dans l'un (l’UPAC), les salariés en vacances ou en arrêt maladie ne sont pas remplacés. Du coup ceux qui restent ne sont pas assez nombreux pour livrer les chimios dans les services… et ce sont leurs collègues de ces services qui doivent récupérer eux-mêmes les poches. Déplacer les problèmes sur les autres, si c'est la politique de la direction, cela ne résout rien.

Dans un autre secteur (l’UGA), début octobre la 3e aile du service a rouvert, sans l’effectif nécessaire : samedi 7 octobre au matin, il n’y avait que 2 aides-soignantes alors qu’il faudrait être 3, et une officière. Pour rouvrir les lits, la direction est énergique, mais son tonus disparaît complètement quand il s’agit d’embaucher. Dans plusieurs services de soins, le personnel dépasse régulièrement son temps de travail officiel. Impossible de le récupérer, car les minutes ou les heures supplémentaires notées ne sont pas prises en  compte dans leur totalité. Pourtant comme on dit, après l’heure, c’est plus l’heure. En Hématologie, de jour comme de nuit, le sous-effectif c'est quotidien. Et en réanimation médecine,  il faut 5 aides-soignantes minimum par équipe le week-end pour pouvoir fonctionner. Alors que très souvent, il n’y en a que 4. Mais on ne peut pas espérer que la direction RÉAnime son cerveau.

Lors d’une réunion d’équipe sur les 12h, l’encadrement de Chirurgie Digestive a dit cyniquement que suite à la mise en place des 12h il y aurait des départs, et qu’il faut
donc anticiper pour faire des heures supplémentaires. Et après, ils veulent nous faire croire qu’ils font ça pour embaucher. Quelle blague ! D'ailleurs, dans plusieurs services de soins, le « temps d’intégration » des nouveaux collègues est souvent diminué. Ils ont donc moins de temps pour apprendre, et pour mieux connaître le travail dans le service. Et après, la direction se demandera pourquoi ils ne restent pas...

En conséquence, alors que les vacances de la Toussaint ne sont pas encore là, dans plusieurs services, ça coince pour que chacun puisse avoir les dates de vacances de fin d’année qu’il souhaite. Pourtant, sans surprise, Noël tombe encore une fois le 25 décembre, et le 1er de l’an le 1er janvier. Mais c'est comme l'embauche, il faut croire que la direction l’oublie chaque année.

 

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