Brève

Hôpital Saint-Louis (Paris 10e)

L’Hôpital brûle, et la direction regarde ailleurs

Hôpital Saint-Louis (Paris 10e) : L’Hôpital brûle, et la direction regarde ailleurs

Le sous-effectif et le matériel défectueux, c’est déjà pénible par des températures normales. Mais les climatisations en panne, les stores cassés, et le manque de ventilateurs : ces défaillances transforment l’hôpital en enfer quand la canicule arrive. Une fois de plus, la direction n’a rien anticipé.

Les microbes ont bon dos

En Chirurgie digestive, certains patients n’ont pas de ventilateur dans leur chambre. Quand on s’en inquiète, on nous explique qu’un ventilateur ne serait pas bon pour leur santé car il « brasse les microbes ». La réalité, c’est qu’il n’y a pas assez de ventilateurs. Prétendre qu’on en prive les patients pour leur bien, c’est le comble de l’hypocrisie et du cynisme.

Bernard-l'hermite 

Il manque toujours des tenues. Et nous nous habillons avec ce qui nous tombe sous la main : des tenues pas à notre taille, les pyjamas jetables des patients opérés, ou encore des tenues d’une autre couleur que la nôtre habituelle. Comme les bernard-l’hermite, nous changeons de coquille… et nous sommes sous l’eau !

Remplacements saisonniers, c'est pas l'pied ! 

Cet été, comme tous les étés, les assistantes sociales étaient tenues de remplacer leur binôme partie en vacances, en plus de leur service déjà lourd. Et quand l’assistante sociale de remplacement s’absente inopinément, plusieurs services se retrouvent à découvert. Cet été, ce fut le cas au Sénopole, en Chirurgie mammaire, à AJA et en Onco-Hématologie.

Les patients ont dû faire avec... ou plutôt sans !

Partager