La direction de la SNCF affiche fièrement qu'elle a vendu 10 % de billets en plus sur un an. Combien d’embauches pour gérer cet afflux de voyageurs ? Peanuts ou pas loin, constatent les salariés. Du coup, au Landy, on signale qu'à l'atelier, les rames arrivent souvent avec du retard et doivent repartir très vite. Pas le temps de dire ouf et surtout pas le temps de faire l’entretien nécessaire. Les salariés n'ont que deux bras et à l’impossible, nul n’est tenu. Quand les usagers voient que la maintenance n’est pas au top, il y a une responsable, c’est la direction !

Et à côté, le prix des billets TGV atteint des sommets à la veille des départs. Pour ceux qui ne peuvent pas payer ces tarifs, il reste la route avec notamment Blablacar dont la SNCF est actionnaire. La SNCF va aussi augmenter de 10 euros les prix plafonnés par la Carte avantage, un abonnement détenu par 4,5 millions de personnes. Pour justifier la hausse, elle invoque l’inflation mais l’Insee a calculé que ses prix ont déjà augmenté de 8 % en un an, et 15 % l’année passée. Pour la direction de la SNCF, c’est plutôt le baratin
qui roule à grande vitesse et de service public la SNCF est un service qui fait les poches du public.

Pourtant, partout en Europe les discours des dirigeants politiques sont de favoriser le ferroviaire face aux enjeux climatiques. Mais ces prix élevés rendent le train inaccessible à de nombreux usagers. Quant au fret, il subit de multiples attaques en France mais aussi ailleurs comme en Italie.

Mais les bénéfices priment sur tout le reste et les discours sur l’urgence climatique… ne sont que des discours !