Le maire de Tarnos, a été convoqué le mercredi 14 juin devant le tribunal administratif de Pau sur plainte de la préfète des Landes lui reprochant de ne pas avoir respecté le « principe de neutralité » supposé, selon elle, s’imposer à un maire. Le crime du maire : avoir déployé sur la façade de la mairie, dès janvier dernier, une banderole sur laquelle était écrit "Tous mobilisés pour nos retraites !".

Ce texte heurte la préfète mais on a vu dans les manifs contre la réforme des retraites des slogans bien plus radicaux et tout aussi justes. Et puis, qu’est-ce que c’est ce principe de neutralité, qui s’imposerait à un maire relayant l’opinion de l’immense majorité de ses administrés, mais ne s’applique pas à un président de la république qui bafoue la volonté clairement exprimée des salariés de tout le pays ? Le ridicule ne tue pas, heureusement pour la préfète.